Les clés pour réussir son investissement avec la loi Scellier en immobilier

Sommaire

Aperçu de la loi Scellier

 

La loi Scellier, du nom de l’ancien ministre du logement François Scellier, est un dispositif de réduction impôts en France. Ce système est destiné à encourager les investissements réalisés dans des logements neufs ou en état de futur achèvement (VEFA) jusqu’à fin 2012 . Les acteurs du secteur immobilier, à l’instar des potentiels investisseurs, les promoteurs et même les municipalités, y ont trouvé un intérêt particulier en vue d’accroître l’offre en logement et stimuler la croissance économique.

 

Importance de la loi Scellier pour les investisseurs immobiliers

Rendant les investissements immobiliers plus attractifs, la loi Scellier est une véritable aubaine pour les particuliers. Le dispositif Scellier permet aux investisseurs de réduire leur pression fiscale de 13% à 32% selon les cas. Un tel incitatif fiscal est sans aucun doute une motivation suffisante pour bon nombre de contribuables désireux d’investir dans l’immobilier.

 

Compréhension de la loi Scellier

 

Objectifs de la loi Scellier

C’est dans le contexte de la crise financière de 2008 que la loi Scellier a été instaurée. L’objectif principal était de relancer la construction de logements dans des zones où la demande est largement supérieure à l’offre. La démarche vise également à promouvoir des logements économiquement viables et écologiquement responsables, notamment les bâtiments basse consommation (BBC).

 

Généralités sur les avantages fiscaux

Sur le plan fiscal, le dispositif Scellier s’avère extrêmement avantageux. Les particuliers qui effectuent un investissement locatif dans le neuf ont la possibilité de bénéficier d’une réduction d’impôts conséquente. Le mécanisme est assez simple : la réduction est calculée sur la base du prix d’acquisition du bien immobilier. La réduction fiscale est ensuite étalée sur une durée de 9 à 15 ans.

 

Les conditions pour bénéficier de la loi Scellier

 

Conditions liées à l’investissement

Pour bénéficier de la loi Scellier, l’investissement doit répondre à plusieurs critères : tout d’abord, le logement doit être neuf ou en VEFA ; ensuite, il doit respecter des critères précis en matière d’efficacité énergétique (norme BBC ou respect de la réglementation thermique 2012) ; enfin, l’investisseur doit s’engager à mettre le logement en location dans les 12 mois qui suivent la livraison.

 

Conditions liées au locataire

Il ne suffit pas que le logement soit conforme aux critères précités, les locataires aussi doivent répondre à certaines conditions. Pour commencer, le locataire ne doit pas faire partie du foyer fiscal de l’investisseur. De plus, ses ressources imposables ne doivent pas dépasser certains plafonds fixés par décret, établis en fonction de la localisation du bien immobilier et de la composition du foyer du locataire.

 

Conditions liées à la location

Outre les conditions relatives au logement et au locataire, il y a également des conditions liées à la location elle-même. Ainsi, pour bénéficier de la loi Scellier, le logement doit être loué non meublé, à usage de résidence principale du locataire et la durée minimale de la location doit être de 9 ans. Ces conditions visent à garantir que le dispositif Scellier bénéficie aux ménages qui en ont vraiment besoin.

 

L’investissement en loi Scellier

 

Les types de logements concernés

La loi Scellier est compatible avec une variété de types de logements. En effet, ce sont essentiellement les logements neufs ou en VEFA, destinés à la location en tant que résidence principale, qui sont éligibles. De plus, pour être éligibles, ils doivent respecter des normes énergétiques précises, qui assurent leur efficacité en matière de consommation d’énergie.

 

Les zones géographiques éligibles

Mais tous les logements situés en France ne sont pas éligibles au dispositif Scellier. Pour qu’un logement soit éligible, il doit être situé dans une zone géographique spécifique, définie en fonction du déséquilibre entre l’offre et la demande de logements. Ainsi, le dispositif Scellier est notamment applicable en zone A bis (région parisienne et sa proche banlieue), en zone A (Île de France, Côte d’Azur…) et en zone B1 (certaines grandes agglomérations françaises).

 

Les plafonds de loyer et de ressources du locataire

Enfin, pour que le dispositif Scellier soit applicable, il faut respecter certains plafonds. En particulier, le loyer et les ressources du locataire ne peuvent dépasser certains montants, fixés par voie réglementaire. Ces plafonds permettent de s’assurer que le dispositif Scellier bénéficie bien à des ménages aux revenus intermédiaires ou modestes. En outre, ils contribuent à maintenir les loyers à un niveau abordable, en évitant que l’incitation fiscale ne se traduise par des loyers excessifs. Ils sont révisés chaque année.

 

Les avantages et les risques de l’investissement en loi Scellier

 

Les avantages fiscaux

Le principal avantage de la loi Scellier est bien sûr la réduction d’impôt qu’elle permet. Grâce à ce dispositif, l’investisseur peut parvenir à réduire considérablement son impôt sur le revenu. Ainsi, selon le type d’investissement, l’investisseur peut obtenir une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 32% du prix du bien immobilier, répartie sur une durée de 9 à 15 ans. Cela suppose donc un engagement sur le long terme, mais l’avantage fiscal peut être très significatif, surtout pour les contribuables à forte imposition.

 

Les potentiels risques

Comme tout investissement immobilier, investir selon le régime de la loi Scellier n’est pas sans risque. Parmi les principaux aléas, on peut citer le risque de non-location (ou vacance locative). En effet, si le logement n’est pas loué, l’investisseur ne bénéficie pas de la réduction d’impôt et doit supporter les charges liées au logement. Il y a aussi le risque de loyers impayés, qui peut être couvert par une assurance spécifique. Enfin, il existe un risque de revente à perte si les prix de l’immobilier baissent.

 

Les précautions à prendre

Face à ces risques, l’investisseur doit prendre certaines précautions. Il doit d’abord s’assurer du bien-fondé de son investissement : l’emplacement du bien doit être bon, la qualité de la construction doit être irréprochable, la demande locative doit être forte. Il doit ensuite veiller à ce que le prix du bien soit correct et que le loyer qu’il compte demander soit en adéquation avec l’état du marché locatif local. Enfin, il doit prévoir une marge de sécurité pour faire face à d’éventuels imprévus (travaux de réparation, périodes de vacance locative…).

 

Conclusion

 

Récapitulatif des clés pour optimiser son investissement

Pour réussir un investissement en loi Scellier, il faut donc respecter plusieurs étapes clés. Tout d’abord, il faut sélectionner un bien qui remplit les critères d’éligibilité : il doit être neuf, situé dans une zone éligible, respecter certaines normes énergétiques et être proposé à un prix raisonnable. Ensuite, l’investisseur doit s’assurer qu’il respecte les conditions liées à la location et à l’éligibilité du locataire. Enfin, il doit bien sûr déclarer son investissement aux impôts.

 

L’importance d’avoir une vision à long terme

L’investissement en loi Scellier constitue une véritable stratégie de placement à long terme. Si l’investisseur parvient à respecter tous les critères et à mener à bien son projet, il peut espérer obtenir une rentabilité intéressante et réaliser des économies d’impôts conséquentes. Cependant, comme pour tout investissement immobilier, il convient de faire preuve de prudence, d’effectuer une analyse sérieuse et de demander conseil à des professionnels avant de se lancer.

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